Revue de presse & Médias

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10/7/2025 : Le Monde : « Le phénomène migratoire est à la fois inéluctable et général »

Repenser la #migration. 

Cesser de se laisser entraîner vers le fond, dans l’hostilité comme seul projet.

Un autre récit doit émerger face à l’hostilité à l’égard des migrants, devenue un filon électoral, plaide, dans un entretien au « Monde », l’ex-ministre, présidente de l’association France terre d’asile, qui cosigne un livre sur la question des réfugiés.

Présidente de l’association France terre d’asile, l’ex-ministre de l’éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem vient de publier, avec l’économiste Benjamin Michallet, un livre destiné à déconstruire les idées reçues sur les personnes fuyant les persécutions ou la mort : Réfugiés. Ce qu’on ne nous dit pas (Stock, 270 pages, 20,50 euros, numérique 15 euros).

Le 4 juillet, dans le Pas-de-Calais, des gendarmes ont lacéré un bateau pneumatique chargé de migrants qui cherchaient à rejoindre l’Angleterre, au motif de les « protéger ». Avez-vous le sentiment que les méthodes françaises sont de plus en plus agressives ?

Oui, et il est temps de faire le bilan de cette militarisation de la frontière, qui coûte très cher et qui n’a aucun effet : 20 000 personnes ont traversé la Manche depuis janvier, contre 12 000 à la même période en 2024. Ces méthodes poussent encore plus les personnes à vouloir rejoindre le Royaume-Uni. Les traversées sont rendues encore plus dangereuses – embarcations surchargées, recours aux passeurs –, avec un record de 78 morts en 2024. Pourtant, d’autres solutions existent : en France, accueil digne, accompagnement à l’asile ou à l’aide sociale à l’enfance pour les mineurs non accompagnés ; en Angleterre, ouverture de voies légales depuis la France (asile, regroupement familial, travail).

Lorsque le ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau, a déployé pendant deux jours, les 18 et 19 juin, 4 000 policiers et gendarmes pour « interpeller des clandestins », il n’y a pas eu énormément de réactions dans la société. Le périmètre de ce qui est jugé « acceptable » s’est-il élargi ?

Comment s’en étonner après des années de discours hostiles aux nouveaux venus ? Le plus frappant dans cette opération de communication, c’est la date choisie : à la veille du 20 juin, Journée mondiale des réfugiés. Le voilà, le grand tournant des dernières années : autrefois, même quand on était frileux envers la migration, on préservait l’idée de porter secours à ceux qui fuient les persécutions et la mort. Désormais, on les présente d’emblée comme indésirables, suspects, illégitimes. Choisir cette journée, qui est supposée nous faire compatir à leur sort tragique, pour lancer cette « chasse aux clandestins », c’était inscrire cette suspicion dans les esprits.

La faiblesse des réactions traduit aussi le tiraillement d’acteurs humanistes, redoutant que leur parole ne soit pas entendue. C’est un peu comme le combat perdu d’avance de la vérité contre les fake news : la fausse info a le temps de faire huit fois le tour de la Terre, alors que la vérité n’a pas encore fini de lacer ses chaussures. De même que la vérité ne doit pas s’exprimer uniquement pour « débunker » [démystifier] des fausses infos, la parole humaniste et rationnelle doit, sur la question migratoire, monter au créneau plus souvent, spontanément, de façon assumée et ambitieuse. C’est ainsi qu’un autre récit pourra s’imposer face à l’hostilité, devenue un filon électoral auquel peu de responsables politiques résistent.

Avez-vous le sentiment que le réfugié est, dans nos sociétés, moins bien vu que le migrant venu pour des raisons économiques ?

C’est contre-intuitif, mais oui. Le réfugié n’est plus perçu comme une figure noble ; ceux qu’on imagine persécutés pour leurs idées ont certes encore droit à notre magnanimité, mais la légitimité de tous les autres est remise en doute. Or, les demandeurs d’asile fuient des persécutions bien plus diverses que la seule opposition politique : ethnie, orientation sexuelle, refus de mutilation génitale… Les 130 000 demandeurs annuels ne sont pas tous des Alexeï Navalny [1976-2024] !

Cette hostilité sourde envers les demandeurs d’asile s’explique notamment par la puissance des images. Montrer des bateaux pleins de gens en haillons, prêts à faire naufrage, alimente bien mieux le discours de la submersion que des arrivées individuelles à l’aéroport. Ces images, toujours prises de loin, effacent les visages et l’humanité : on ne voit qu’une masse, et cela suscite l’angoisse.

Or, ceux qui leur sont hostiles présentent cette image comme la définition même des migrants, occultant qu’en réalité la migration concerne d’abord les étudiants étrangers (32 % des primo-délivrances de titres de séjour), bien avant les demandeurs d’asile (16 %), qui sont également moins nombreux que les migrants économiques (17 %). Pourquoi cette manipulation ? Elle vise à faire croire que, chaque année, nous subissons, impuissants, l’arrivée de 300 000 personnes, à cause du droit international ou de la convention de Genève. C’est tout bonnement faux : la grande majorité des nouveaux entrants viennent pour leurs études ou pour le travail, des migrations volontaires que l’Etat peut parfaitement réguler selon ses besoins. Quant à l’asile, nous sommes loin de tout accepter : en 2024, seules 45 % des 133 000 demandes ont abouti. Enfin, accuser les textes internationaux d’attenter à notre souveraineté, c’est ignorer l’histoire de la France, qui a forgé ce droit protecteur au fil des tragédies. Défendre l’identité française, c’est aussi cela.

Le fait de ne pas autoriser les demandeurs d’asile à travailler, en les poussant vers l’économie informelle, ne contribue-t-il pas à assombrir leur image ?

Oui, il est vraiment temps d’en finir avec la quasi-impossibilité faite aux demandeurs d’asile de travailler. Cette mesure, instaurée sous le gouvernement d’Edith Cresson en 1991, pouvait se justifier à l’époque par l’idée d’un répit réparateur après le parcours migratoire. Mais aujourd’hui, elle crée plus de problèmes qu’elle n’en résout. Le travail est le meilleur levier d’insertion ; l’inactivité forcée érode les compétences, comme celles de ces codeurs informatiques syriens qui finissent par travailler au noir dans le bâtiment. Finalement, tout le monde y perd : l’individu, mais aussi la collectivité, qui aurait intérêt à ce que les nouveaux venus occupent des emplois qualifiés, gagnent bien leur vie et cotisent beaucoup. Les cantonner aux « emplois dont personne ne veut » est une mauvaise idée.

Que nous apprend la différence de traitement des réfugiés syriens et ukrainiens ?

En 2015, sur 1,5 million de Syriens arrivés en Europe, près de 1 million ont été accueillis par l’Allemagne, laissant seulement quelques centaines de milliers de réfugiés pour les autres pays européens. Pourtant, la rhétorique de crise, la non-coopération et le populisme l’ont emporté. En 2022, 4 millions d’Ukrainiens sont arrivés, et l’accueil s’est fait paisiblement, sans que soient évoquées ni une « crise » ni une « submersion ». On a aussi constaté alors la vacuité de la thèse de l’« appel d’air ». Les Ukrainiens, contrairement aux autres demandeurs d’asile, pouvaient choisir leur destination, mais très peu sont venus en France : quatre à cinq fois moins qu’attendu, par rapport à l’Allemagne ou à la Pologne. Cela montre que les réfugiés privilégient la proximité, les communautés existantes et les affinités culturelles ou linguistiques. Comme les Ukrainiens, la plupart des Syriens ou des Afghans préfèrent rester près de chez eux ; ceux qui vont plus loin le font faute de soutien international à ces pays voisins, où la situation devient alors intenable. Il est étonnant que ceux qui veulent moins de réfugiés au nord s’intéressent si peu à la coopération internationale, pourtant la meilleure réponse qui soit.

Que faire pour contrer les récits xénophobes ?

Assumer que le phénomène migratoire est à la fois inéluctable et général : on évoque rarement les expatriés du Nord profitant des opportunités économiques du Sud, ou les étudiants français dont on salue les années d’études à l’étranger.

Rééquilibrer les récits : on dit que les nouveaux venus profitent de notre système, mais nous bénéficions aussi de celui de leur pays d’origine, par exemple en recrutant leurs médecins sans financer leur formation. A-t-on seulement évalué le gain réalisé ?

Impliquer les citoyens dans la compréhension de leurs propres intérêts, distincts de ceux de certains politiques ou médias : face à la baisse démographique, au désir de maintien d’un système de retraite solide, de pensions décentes et d’un âge de départ raisonnable, il faut de nouveaux actifs.

Redonner de la valeur à l’humanisme et à l’accueil digne : après des années de pression politique, cette parole a été réduite au silence, accusée de déconnexion ou de trahison des classes populaires. Il faut y résister : la vraie déconnexion vient de ceux qui caricaturent les citoyens, organisent l’impuissance publique et aggravent les difficultés.

Vous insistez sur la difficulté d’informer sereinement les citoyens sur ces questions, du fait d’un accès limité aux données… La transparence est-elle cruciale ?

Oui. Contrairement à d’autres pays, il n’existe quasiment pas d’études fondées sur des données nationales en France : je parle d’études rigoureuses, publiées dans des revues scientifiques reconnues. Ce n’est faute ni de chercheurs ni de données, mais parce que les pouvoirs publics ne les rendent pas accessibles. Pour répondre aux questions des Français, comme dans ce livre, nous avons dû puiser dans la recherche mondiale. Cette difficulté tient en partie au fait que ces politiques sont contrôlées par le seul ministère de l’intérieur, peu enclin à l’open data et aux sciences sociales.

D’où cette situation étrange : il est impossible de mener une réflexion sereine sur un sujet pourtant omniprésent dans le débat public. Même le directeur de l’Office français de l’immigration et de l’intégration, quand il rédige un rapport sur la prétendue ruée des Afghans chez nous [Didier Leschi, « L’Immigration afghane en France. Un événement de grande ampleur », note pour la Fondapol, 4 juin], se base sur des chiffres… venus d’Allemagne. Pourtant, ces données, c’est lui qui les a en main, lui qui pourrait les faire parler !

Une partie de la droite accuse la gauche d’être dans le déni, concernant le lien entre immigration et sécurité. En 2022, Emmanuel Macron avait déclaré qu’« au moins la moitié des faits de délinquance viennent de personnes qui sont des étrangers, soit en situation irrégulière, soit en attente de titre »…

Il y a chez les étrangers une surreprésentation des délits en lien avec la situation administrative, tout comme chez les banquiers une surreprésentation des délits en col blanc. S’agissant de la criminalité, qu’il ne me viendrait pas une seconde à l’esprit de minimiser, les études, partout, nous apprennent que les nouveaux venus n’en changent pas la physionomie. La seule chose qui change, c’est une couverture médiatico-politique des crimes, surfocalisée sur les auteurs étrangers et qui passe les autres sous les radars. Face à ce matraquage, on aimerait que les gouvernants s’en tiennent aux chiffres, aux faits, à la science. Qu’ils prennent conscience que la désinformation en cours les emportera à leur tour. Qu’elle nous emportera tous. Car, quand on réduit les droits des étrangers, on finit toujours par atteindre aussi les nôtres. Il est temps pour les citoyens de se ressaisir de ces sujets.


Les rêves et les combats d’Abdoulaye – prévente ULULE

Bonjour à tous. L’aboutissement d’un super projet , à soutenir et commander !!!!

Nous arrivons au bout de nos efforts, et avons le plaisir de vous informer que le récit graphique « Les rêves et les combats d’Abdoulaye » , co-écrit avec Abdoulaye Bobo Bah, et l’investissement sans limite de Marie Hélène Durantet, sera prochainement disponible. C’est l’histoire d’un jeune migrant, amené à quitter son pays, la Guinée à 14 ans 1/2, qui traverse au prix de mille dangers l’Afrique et la Méditerranée, et parvient à Nanterre. Pris en charge par l’Aide sociale 92, il apprend un métier. A 18 ans, reçoit de la préfecture du 92 une Obligation de quitter le territoire français. Sa route  croise alors les combats du RESF, auprès  des Mineurs non accompagnés. 

Je vous invite à soutenir la diffusion de ce récit, en le commandant en prévente sur le site de collecte Ulule . Vous le recevrez ou viendrez le chercher début septembre 2025. L’argent récolté , une fois les frais de fabrication remboursés, permettra de financer des soutiens aux MNA : hébergement et soutien alimentaire, frais de passeport et d’actes d’état-civil, transport, etc …

Merci de votre engagement. A diffuser sans modération :

https://fr.ulule.com/les-reves-et-les-combats-d-abdoulaye

Armelle Gardien  







CONFINI: 10 anni di volti, voci e solidarietà

Vintimille, le 2 juin au Forte dell’Annunziata le spectacle « Exclus »



La révolte des affamés

Il m’a paru important de vous communiquer ce texte qui émane de L’Union Juive Française pour la Paix. Il m’a été adressé par Solidarités Var-Palestine.

La situation à Gaza est terrible. Les gazaouis sont condamnés à la mort ou à l’exil. Les gouvernements du monde entier sont coupables par leur passivité, leur silence, voire leur complicité avec Netanyahou.

Félix


Charte de Marseille sur l’information et les migrations

Une charte sur les questions migratoires. La Charte de Marseille sur l’information et les migrations a été lancée le 29 avril, aux Assises du journalisme de Marseille. Officiellement baptisée « Charte pour une couverture médiatique précise et complète des migrations », elle a été signée par une vingtaine de rédactions, dont celle de Reporterre, ainsi que par des syndicats de la profession, des écoles de journalisme et des dizaines de journalistes en leur nom propre. Cet outil de déontologie doit servir de référentiel pour couvrir de manière respectueuse les questions liées aux migrations. Concrètement, selon l’article 9 de ladite charte : « Le/la journaliste veillera à ce que la diffusion d’une information ou d’une opinion ne contribue pas à nourrir la haine ou les préjugés et fera son possible pour éviter de faciliter la propagation de discriminations fondées sur l’origine géographique, raciale, sociale ou ethnique, le genre, les mœurs sexuelles, la langue, le handicap, la religion et les opinions politiques. »


Le collectif Terra Verde est honoré de proposer un événement exceptionnel.

En ces temps troublés, où l’individualisme et la haine de l’autre gagnent du terrain, le tiers lieu Terra Verde et la librairie Caractères Libres d’Aups vous invitent à une rencontre avec Lilian Thuram,

le mardi 14 mai à 18h30, au cinéma La Tomette, à Salernes (voir affiche).

Champion du monde 1998, Lilian Thuram a fondé, au début des années 2000, la Fondation pour l’éducation contre le racisme.
Depuis, il met sa notoriété au service de cette cause, parcourant villes et établissements scolaires pour susciter la réflexion et inviter à déconstruire les préjugés profondément ancrés dans nos sociétés.

On vous attend nombreux et nombreuses. Merci de partager un maximum.

Au plaisir de vous retrouver. Le collectif Terra Verde.


Le mardi 13 mai de 18h30 à 20h30, La Cimade vous propose un ciné-rencontre en ligne sur l’asile aux frontières de l’Europe avec le documentaire « MORIA, PAR-DELÀ L’ENFER » de Laurence Monroe et Behboudi Mortaza. La projection du film sera suivie d’un échange sur l’accueil des personnes ukrainiennes, le pacte européen sur la migration et l’asile, ainsi qu’un focus sur l’accord Italie-Albanie avec pour intervenant·es : la réalisatrice et le réalisateur  du documentaire ; Thomas Lacroix, directeur de recherche CNRS, Centre de recherches internationales (Ceri), Sciences Po, fellow de l’Institut Convergences Migrations (ICM), Giorgia Pintus spécialiste de la politique de l’UE en matière de migration pour l’association italienne ARCI (réseau Migreurop) et Olivia Carniel, responsable des questions européennes à La Cimade.

Lien de visionnage du film : Moria, par delà l’enfer


Lien de visionnage du (beau) film documentaire Outrepasser, qui porte sur la frontière franco-espagnole, diffusé sur France 3 Occitanie :

https://www.france.tv/france-3/la-france-en-vrai/7068272-outrepasser.html#about-section

Réalisé par Elsa Putelat et Nicolas Dupuis – Durée : 52 minutes

Pitch : Courant sur 620 kilomètres dans un paysage grandiose, s’étend la frontière franco-espagnole.

Une frontière d’apparence invisible depuis les Accords Schengen de 1985. Pourtant, depuis 2015, l’État français a réintroduit les contrôles et fermé plusieurs points de passage. Ouvrir et passer coûte que coûte pour les uns, contrôler toujours et encore plus pour les autres.

A la lumière de son histoire, ce film choral raconte une histoire contemporaine de cette frontière, celle des rapports de force qui l’agitent, à la frontière parfois de l’État de droit.

La bande-annonce du film se trouve sur ce lien : https://www.youtube.com/watch?v=AJtU7IWBB5Q



La Marseillaise – réadaptation Djamel DJENIDI



Alternatives Economiques : L’immigration, un mouvement planétaire inéluctable

Les migrations mondiales sont en forte croissance depuis les années 2000. Conflits, catastrophes climatiques, inégalités de développement sont les principaux moteurs de ce phénomène structurel.


L’Observatoire des libertés associatives* et les associations réunies au sein du projet CAFI** – Amnesty International France, La Cimade, Médecins du Monde, Médecins Sans Frontières, Secours Catholique-Caritas France, ont organisé un webinaire, le lundi 24 mars de 17h30 à 19h.

En lien avec la publication, fin 2024, du rapport de l’Observatoire des libertés associatives, « Au mépris des droits. Enquête sur la répression de la solidarité avec les personnes exilées aux frontières », ce webinaire a présenté les entraves subies par les acteurs solidaires aux frontières franco-britannique, franco-espagnole et franco-italienne, ainsi que les stratégies de ripostes mises en place.

En présence de :

  • Mathilde Rogel et Julien Talpin, membres de l’Observatoire des Libertés associatives
  • Des représentant·es de certaines associations actives aux frontières, pour apporter leur témoignage :
    • Tous Migrants pour la frontière franco-italienne, à Briançon
    • Secours Catholique-Caritas France, Médecins du Monde, Human Rights Observers et Utopia 56 pour la frontière franco-britannique, de Calais à Dunkerque.

Pour celles et ceux n’ayant pu assister à ce webinaire, voici le lien qui permet de le visionner : https://www.youtube.com/watch?v=5EYh9ZY1PYU




L’ Association Revivre vous recommande « Syrie, la chute du clan Assad » Documentaire d’Edith BOUVIER journaliste marraine de Revivre le Dimanche 23 mars sur France 5 à 21h05

Tourné avant et après la chute du régime, en Syrie, en Israël en Jordanie, au Liban et en France, il raconte comment les Syriens ont vécu la fin du clan Assad, leurs espoirs et leurs craintes mais aussi pourquoi cette dictature sanglante est tombée si rapidement. 


[CAFFIM] Extension de la « force frontière » à l’ensemble des frontières de l’Hexagone – Communiqué du gouvernement

Hier, mercredi 26 février, le premier ministre, a  « réuni  une partie de son gouvernement lors d’un comité interministériel de contrôle de l’immigration (Cici). À l’issue de cette rencontre, il a annoncé un renforcement significatif des mesures contre  » l’immigration illégale ». » 

« « Le recours à la force frontière sera généralisé à l’ensemble de l’Hexagone« , a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse. Ce dispositif « regroupe la gendarmerie, la police, les douanes, et permet de faire appel à des réservistes et la force Sentinelle lorsqu’il le faut pour que nos frontières soient mieux surveillées », détaille le Premier ministre. Une unité expérimentale avait été lancée en juin 2023 dans les Hautes-Alpes et les Alpes-Maritimes, à la frontière avec l’Italie. Elle rassemblait 270 policiers, gendarmes, douaniers et militaires de Sentinelle au sein d’une même structure. » »

Lien vers le communiqué du gouvernement : https://www.info.gouv.fr/communique/comite-interministeriel-de-controle-de-limmigration

Les articles de presse qui en parlent :

https://www.ladepeche.fr/2025/02/26/immigration-clandestine-quest-que-la-force-frontiere-qui-va-etre-generalisee-a-lensemble-de-lhexagone-par-francois-bayrou-12537210.php

https://www.info.gouv.fr/communique/comite-interministeriel-de-controle-de-limmigration

https://www.bfmtv.com/politique/immigration-francois-bayrou-annonce-la-generalisation-de-la-force-frontiere-a-l-ensemble-des-frontieres-de-l-hexagone_VN-202502260596.html

https://www.jeanmarcmorandini.com/article-600151-immigration-illegale-francois-bayrou-annonce-que-le-recours-a-la-force-frontiere-sera-generalise-a-l-ensemble-de-l-hexagone-la-question-de-l-asile-est-devoyee-video.html

https://video.lefigaro.fr/figaro/video/francois-bayrou-annonce-le-recours-a-la-force-frontiere-sera-generalise-a-lensemble-de-lhexagone-pour-lutter-contre-limmigration-illegale/





Revue ESPRIT : Comment supprimer l’aide médicale de l’Etat sans passer par la loi




CIMADE – Petit guide : Refuser la violence des frontières


Les notes de Migreurop N° 3 – FRONTEX : une agence européenne hors de contrôle


O.N.U. Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières



MEDIAPART : analyse : régularisation des sans-papiers : Retailleau durcit des conditions déjà très strictes


Circulaire du 23 janvier 2025 : orientations générales relatives à l’admission exceptionnelle au séjour prévue aux articles L.435-1 et suivants du code de l’entrée et de séjour des étrangers et du droit d’asile





Immigration : Retailleau durcit les régularisations des sans-papiers, Lescure juge qu’il va « trop loin »

Le ministre de l’Intérieur a envoyé une nouvelle circulaire aux préfets pour les appeler à durcir les conditions de régularisation des sans-papiers.





CONFERENCE : « Répression des migrations et des solidarités. Catégories, effets, résistances », 14 janvier 2025, Campus Condorcet, Aubervilliers

Conférence internationale conclusive du groupe de travail « Criminalisation des migrations et des solidarités ».

Mardi 14 janvier 2025



Abou Sangare, héros du film « L’Histoire de Souleymane », obtient un titre de séjour

Présenté au Festival de Cannes, en mai, « L’Histoire de Souleymane » a reçu le prix du jury et Abou Sangare le prix d’interprétation masculine dans la section Un certain regard.





Circulaire du 25 novembre 2024 sur le renforcement du pilotage de la surveillance des frontières et des flux migratoires




Communiqué de Médecins du Monde et Tous Migrants

Médecins du Monde et Tous Migrants ont publié un communiqué de presse le 9 décembre 2024 au sujet du retour à la hausse, depuis début novembre, des refoulements à la frontière franco-italienne au niveau de Montgenèvre.

Ce communiqué alerte sur les risques auxquels sont exposées les personnes exilées, et les dangers de la montagne en ce début d’hiver. Nous appelons également au respect des droits fondamentaux, à commencer par le droit d’asile, quotidiennement violé depuis plusieurs semaines. 



Le Nouveau Journal a le plaisir de vous convier à la projection du film « NOUS TROIS OU RIEN » le 10 décembre 2024 à 20h00 salle polyvalente de Seillans.






Mamie charge : une vie au service des migrants ….

Interview



Immigration : les Européens sur la voie de la fermeté



𝐒𝐆𝐎𝐌𝐁𝐄𝐑𝐀𝐓𝐎 𝐋’𝐀𝐂𝐂𝐀𝐌𝐏𝐀𝐌𝐄𝐍𝐓𝐎 𝐀𝐁𝐔𝐒𝐈𝐕𝐎 𝐃𝐈 𝐌𝐈𝐆𝐑𝐀𝐍𝐓𝐈 𝐀𝐋𝐋𝐄 𝐆𝐈𝐀𝐍𝐂𝐇𝐄𝐓𝐓𝐄

Promessa mantenuta! Grazie alla disponibilità del Prefetto e delle Forze dell’Ordine, finalmente abbiamo sgomberato l’accampamento abusivo di migranti sul greto del fiume Roja in via Tenda, nel quartiere Gianchette, che negli anni ha vissuto i momenti più difficili di convivenza col fenomeno migratorio. Continueremo a garantire, con determinazione, sicurezza, ordine pubblico e decoro. Speriamo che sia l’ultimo intervento necessario, altrimenti torneremo!












Photo exhibition « (you) leave me alone: a photographic account of the Invisible Ventimiglia. » 































Moi Capitaine – Io Capitano

vendredi  19/04/24 (en version originale) – Cinéma Maison pour Tous  et Pays de Fayence Solidaire